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Visages du Kundalini Yoga #9

Tout au long de l’année, la FFKY met en lumière un·e pratiquant·e ou enseignant·e de Kundalini Yoga qui partage ses coups de cœur, ses découvertes, ses inspirations en lien avec la pratique. Voici la neuvième édition.

Visages du Kundalini Yoga #9

Cyrille Guérin, Ram Baghat Singh

Entre terre et mer, au cœur de la Vendée, Cyrille Guérin alias Ram Baghat Singh, a fondé Chromatic, un éco-gite à 15 minutes des cotes sauvages de l’Atlantique. Avec sa compagne, cet enseignant de kundalini yoga, également professeur de yoga du rire et d’astrologie humaniste, propose cours, sadhanas, retraites spirituelles et stages de développement personnel dans une magnifique yourte. Un cocon magique, pensé comme un incubateur de vitalité. Empreint de sagesse et d’humanité, son portrait chinois clôt en beauté cette année riche en découvertes. Rendez-vous en 2021 pour de nouvelles inspirations.

Si vous étiez…

… un Kriya ?

Le Surya Kriya, pour l’énergie et la vitalité qu’il procure. Il résonne avec ma nature profonde, je suis quelqu’un de profondément enthousiaste et extraverti. J’ai un esprit furtif, j’aime jouer. Si je devais tout oublier du kundalini yoga, je garderais la notion de créativité dans l’instant présent.

Un mantra ?

Sans hésiter Guru Ram Das, je le chante tous les matins. J’aime beaucoup la version d’Amrit Kirtan Kaur. Quand j’ai appris les choses que l’on reprochait à Yogi Bhajan, j’ai ressenti une profonde tristesse, j’étais effondré. En questionnant les fondamentaux, je suis revenu à la source : Guru Ram Das. Yogi Bhajan a dit : « Je ne suis pas votre guru », il n’était que le transmetteur d’une tradition qui ne lui appartenait pas. 

Un pranayama ?

La série pour réguler les vayus dans Prana, Prani, Pranayam. La respiration est une histoire d’amour dans laquelle le Prana est amoureux d’Udhana. A chaque cycle de respiration, le couple amoureux s’unit. La mort survient lorsque le Prana et l’Udhana ne se rencontrent plus. 

https://www.satnam.de/fr/prana-prani-pranayam-yogi-bhajan-francais.html

Une méditation ?

Le Long Ek Ong Kar. C’est une méditation très engageante qui me transcende et me donne le sentiment d’accompagner ma kundalini. Le Ek court éveille la conscience présente dans muhladara chakra, puis l’énergie monte au nombril, traversant les trois parties animales de notre être, le Sat s’épanouit dans le cœur, le Nam, pur, dans l’espace de la gorge tandis que le Siri apporte la conscience du troisième œil, le regard sur soi et l’infini. Et enfin le Wahe Guru, le Graal, l’extase de la conscience où l’on remercie le guru.

Un lieu pour pratiquer ?

La yourte où j’ai la chance de pratiquer tous les matins. Je garde aussi un merveilleux souvenir du ashram Okreblue, à Paros en Grèce, la nourriture est divine et les paysages d’une beauté à couper le souffle. J’y ai effectué les 21 étapes de la méditation, un stage extraordinaire qui permet de passer de la cristallisation du soi à l’élévation du soi puis à l’illumination du soi. 

www.okreblue.com

Une tenue pour pratiquer ?

Le blanc me convient pour la sadhana, j’ai besoin de cette pureté. Pour mes cours, je porte de la couleur, j’aime insuffler de la joie, avec parfois des tee-shirts amusants. La vie c’est la couleur ! Je ressens parfois le besoin de porter le turban, j’ai vraiment éprouvé la différence lorsque la tête est couverte, les projections des autres sur soi influent sur notre énergie.

Un rituel avant d’enseigner ?

Je pose ma peau de mouton et mes affaires, je mets quelques gouttes d’huile essentielle sur les poignets.

Une recette yogique ?

Un buddha bowl. Réconfortant et guérissant. 

Une musique sacrée ?

J’aime beaucoup les musiques dansantes comme Wahe Guru de Krishan Remix pour ouvrir les cours et pour les échauffements. Pendant le cours, le Kirtan Soliha de Snatam Kaur est idéal, tout comme l’album Sat Nam de l’artiste Matthijs.


Un guide spirituel ?

Sadghuru m’inspire beaucoup, j’ai suivi sa formation Inner Engineering. J’attends que l’on puisse de nouveau voyager pour me rendre dans son ashram en Inde. Il ne réinvente pas le fil à couper le beurre (rires), cela reste les enseignements du kundalini yoga mais dispensés avec simplicité redoutable ! Nous sommes des êtres responsables, capables de faire des réponses habiles, c’est à dire que nous devons nous sentir concernés même si nous n’avons pas les moyens d’agir. Ses enseignements m’ont permis de faire la différence entre être responsable et agir. 

https://isha.sadhguru.org/global/en/center/isha-yoga-center-coimbatore/overview

Une citation inspirante ?

« Fake it, you will make it » que l’on peut traduire par Faites semblant, alors vous réussirez. Je suis passionné de neurosciences. Dans son livre Libérez votre cerveau Idriss Aberkane a notamment montré que le cerveau est à notre service, le fait de croire en notre réussite permet d’y parvenir.  

Retrouvez Ram Bhagat Singh :

https://www.yogakundalinivendee.com

https://www.octave-superieur.com

https://www.lechromatic.com

Propos recueillis par Céline Daya Joti.

Solstice d’Hiver · Online

À l’occasion de ce 21 décembre 2020 et pour clôturer l’année en beauté, la FFKY se mobilise pour vous proposer un programme complet de kriyas et méditations partagées toute la journée sur la plateforme ZOOM.

En attendant de pouvoir à nouveau se réunir en 2021 en présentiel, retrouvons-nous pour célébrer une fin d’année yogique en méditant ensemble ! Tous les évènements proposés au fil de la journée sont gratuits car offerts par l’équipe de la FFKY.

Ce jour étant le plus court de l’année, c’est le moment idéal pour plonger à l’intérieur et méditer ensemble sur les enseignements amenés par cette année pleine d’imprévus et de rebondissements.

LE PROGRAMME DÉTAILLÉ :

LUNDI 21 DÉCEMBRE · SUR ZOOM

5h – 7h30 · Sâdhana du Verseau avec musique live
Govind Bhajan

9h30 – 10h30 · Kriya pour le Respect de Soi
Sylvia Saran Jot

11h – 11h30 · Méditation guidée avec musique live
Avtar Kaur & le groupe Mardana

16h – 17h30 · Kundalini Yoga
Anaïs Sangeet Kirpal

18h30 – 19h30 · Ra Ma Da Sa Healing Meditation
Céline Daya Joti

20h – 21h · Surya Kriya
Alexis Gian Mandeva

Pour vous inscrire et rejoindre cet évènement,
écrivez-nous en précisant le créneau désiré à :

govindbhajan108(at)gmail.com

On a lu pour vous… #1

L’ouvrage :
« Le sikhisme, le sabre à double tranchant et l’unicité de Dieu »
Éditions Actes Sud – Collection « Le Souffle de l’Esprit »

L’auteur :
Sewa Singh Kalsi est maître de conférence à l’université de Leeds en Grande-Bretagne et auteur de nombreuses publications sur la tradition sikhe.

Le contenu :
Une courte et captivante introduction au sikhisme, sa genèse, ses croyances, ses pratiques. Loin du jargon universitaire, cet ouvrage simple et didactique remonte aux sources du mouvement, de la naissance de son fondateur, Guru Nanak dans le Pendjab du XVe siècle, aux textes sacrés en passant par les cérémonies rituelles et la diaspora à travers le monde. 

Ça vous plaira si :
Vous souhaitez enrichir vos connaissances sur le Sikh Dharma et connaître l’origine et la signification de notions telles que le Shabad Kirtan (la psalmodie religieuse), le Mul Mantra (le mantra racine) ou la Sangat (la communauté des fidèles). Avec même un mode d’emploi détaillé sur l’art et la manière de bien enrouler un turban.

Le saviez-vous ?
Au Temple d’or à Amritsar, des musiciens se relaient sans discontinuer pendant 21 heures sur 24 pour chanter des hymnes sacrés. Durant les trois heures de fermeture, des sevadars (bénévoles) nettoient le sol avec un mélange d’eau et de lait. 

La citation à retenir :
« Le sikhisme enseigne que la condition humaine est la plus précieuse forme de vie qui soit et qu’elle est un don de Dieu »

Céline Daya Joti

Pour aller plus loin :

Denis Matringe, Les Sikhs : histoire et tradition des Lions du Penjab, Albin Michel, 2008

Jaswant Singh, Sikhs et sikhisme pour tous, Le Plein des Sens, 2006

Pierre Macaire, Les Sikhs et le sikhisme illustré, Le Plein des Sens, 2012

Pour acheter le livre :

Drogues : Quels effets du cannabis sur l’organisme ?

La perspective yogique nous offre un éclairage fascinant sur l’usage et l’effet de différentes drogues sur le corps humain. Au-delà de l’approche médicale classique, elle permet d’aller plus loin en étudiant également les corps énergétiques et les impacts plus subtils de ces substances.

En tant qu’enseignant·e et pratiquant·e de Kundalini Yoga, nous avons intérêt à mieux connaître ces effets pour garder un regard neutre sur ces substances, et accompagner au mieux les élèves et les proches qui peuvent en faire la demande.

Les informations de cet article proviennent pour la plupart d’une traduction en français du manuel de formation SuperHealth, ainsi que du manuel d’enseignant·e de Kundalini Yoga édité par KRI.

« Les drogues et le Kundalini Yoga ne se mélangent pas« 

Lors de l’arrivée aux États-Unis de Yogi Bhajan et du Kundalini Yoga, une part importante des élèves qui viennent aux premiers cours sont consommateurs des différentes substances en vogue dans les années 1960. LSD, marijuana, hallucinogènes et euphorisants divers sont monnaie courante pendant la « révolution hippie ».

Les kriyas et méditations du Kundalini Yoga sont donc particulièrement efficaces pour rééquilibrer l’organisme après l’usage de ces substances, qui modifient parfois en profondeur le système nerveux et endocrinien. Nous allons nous focaliser ici sur les effets de la marijuana, appelée aussi cannabis, et sa molécule psychoactive, le THC, sur le cerveau et le corps humain.

Des effets nombreux et bien connus sur le cerveau

À un niveau physiologique, un des premiers effets après avoir fumé du cannabis est la stimulation des neurones ainsi que la constriction du fluide cérébro-spinal. Cela vient créer une sécheresse importante au niveau du crâne.

Plus précisément, l’activité des neurones s’accélère, notamment à l’endroit à la fonction mémorielle est située, dans l’hippocampe. Au même moment, la colonne vertébrale et le système nerveux deviennent trop relâchés pour fonctionner correctement. Chez certaines personnes, cela donne pour effet l’incapacité de sortir d’une boucle mentale, et les amène à ressasser des pensées encore et encore.

Les recherches médicales ont montré que le corps sous THC produit un neuro-transmetteur endogène, qui a reçu le nom d’anandamide, dérivé du sanskrit ananda, qui signifie entre autres « extase ». L’anandamide, qui régule la production de dopamine, est liée au plaisir, à la motivation, à un appétit décuplé et à la perception du temps. C’est une substance qui est à son comble chez la femme durant l’ovulation, et participe de la bonne implantation de l’embryon dans l’utérus. Enfin, cela a été observé comme un inhibiteur de croissance du cancer du sein.

Comme le THC ressemble à l’anandamide, il se connecte aux mêmes récepteurs neuronaux, perturbant le fonctionnement naturel du cerveau, inhibant la production de GABA (acide γ-aminobutyrique). Une étude utilisant l’imagerie par résonance magnétique a également montré l’impact du THC sur le cervelet, qui régule le rapport au temps. 

Subsistant plus de 24 heures dans l’organisme, le tétrahydrocannabinol endommagerait la fonction cardiaque, les poumons et les vaisseaux sanguins. On estime que fumer du cannabis serait 20 fois plus dangereux pour la santé que fumer du tabac.  

C’est là un des nombreux effets que provoque les quelques 400 substances contenues dans la plante sur le cerveau. Les émotions, la mémoire, le jugement, la perception, le self-control, la motivation, l’humeur et bien d’autres parties du cerveau vont être affectées par ces produits, notamment la coordination (cerebellum), la mémoire à court terme (via l’hippocampe) et la motricité (ganglions de la base).

La perspective SuperHealth sur la drogue

SuperHealth développe un programme de formation spécifique pour aborder les questions de santé et d’addiction d’un point de vue yogique.

Un des effets décrits par cet organisme quant à l’usage de marijuana est la rupture du lien entre le diaphragme et le système nerveux : le rythme respiratoire est modifié en conséquence. D’où une compression à l’arrière du crâne, comme si un moteur de voiture venait à manquer d’huile.

L’hémisphère droit du cerveau est alors sur-stimulé, causant à un niveau neurologique la diminution forte de la motivation chez la personne, et une déconnexion avec la partie inférieure du système limbique. La tendance à la procrastination (le fait de repousser les choses au lendemain) peut devenir très importante, voire chronique.

Des encéphalogrammes ont permis de visualiser les effets du cannabis sur le cortex cérébral, montrant un déséquilibre entre l’activité cérébrale de l’hémisphère gauche (relié à la conscience, la logique, le langage et les calculs) et l’hémisphère droit (relié à l’inconscient, la créativité et l’intuition).

Cela change l’équilibre du lobe frontal du cerveau et vient donc modifier les schémas de pensées habituels. Normalement, les deux hémisphères du cerveau communiquent à un rythme régulier. Cette communication est plus que nécessaire car elle conditionne notamment notre compréhension de l’environnement et notre capacité à appréhender le monde dans sa totalité.

Créativité, vitalité et Ojas diminués

Cette stimulation du cerveau par les composants de la plante va venir teinter les perceptions et déposer un voile idéaliste sur la réalité. Le consommateur peut devenir distrait, vivre dans un état de rêve semi-éveillé, une léthargie diffuse, et peu à peu cesser de comporter de façon responsable dans le monde. Un des effets fréquemment observé est que l’accès à la créativité et même parfois à la méditation devient impossible sans l’usage de cette drogue. Cela est dû à une discontinuité quasi totale entre l’état « high » et l’état sobre.

Le fluide vital désigné en Ayurveda sous le nom d’Ojas, qui correspond à un ensemble de fluides corporels qui circulent en permanence dans l’organisme (le sang, la lymphe, et le liquide cérébro-spinal) est directement affecté par la consommation de cannabis. En effet, il interfère avec la vitalité du système nerveux central en touchant deux composants : le cerveau et la colonne vertébrale.

L’Ayurveda considère que l’usage du cannabis déséquilibre les doshas, accentue rajas et tamas et génère de l’ama (du mucus) dans l’organisme, perturbant le feu digestif, les capacités intellectuelles et notamment le niveau de testostérone chez l’homme.

La vitalité globale de l’individu et sa présence d’esprit dépendent fortement de la bonne circulation du liquide cérébro-spinal dans la colonne qui vient distribuer les nutriments essentiels au bon fonctionnement du cerveau. Ralentie par le THC qui circule dans le sang, cette circulation ne permet plus un plein usage des capacités motrices et cognitives.

L’organisme privé de son fluide vital

Avec la marijuana, ce fluide vital essentiel est absorbé dans les cellules, ce qui cause une expansion de conscience temporaire. Mais cela déséquilibre aussi le système nerveux à mesure que le liquide cérébro-spinal ne peut plus se régénérer assez vite pour compenser la vitalité perdue des cellules du cerveau. Celles-ci se retrouvent privées d’ojas et s’assèchent rapidement, faute d’un approvisionnement en fluides suffisant.

À terme, les dommages causés sur la matière grise sont importants, diminuant la capacité à traiter les informations venant des organes et de l’environnement extérieur. Une des parties les plus affectées est le bulbe rachidien, à la jonction entre le cerveau et la colonne vertébrale  qui contrôle entre autres la respiration pulmonaire et la circulation sanguine.

Dissociation mentale, irritation et dualité

À un niveau psychologique, il est fréquent d’observer chez les consommateur·ices de longue date des troubles de la personnalité. Un terrain à tendance schizophrène peut s’aggraver sous les effets d’une consommation régulière.

Le principal impact psychologique de la marijuana sur l’humain qui la consomme est de causer une rupture, une dualité fondamentale entre le corps, l’esprit et l’âme. L’esprit expérimente un sentiment d’expansion illusoire, pendant que le corps en est déconnecté et continue d’être affecté par l’espace et le temps qui s’écoule. On pense toucher à l’unité et l’harmonie, pour mieux retomber lorsque les effets se dissipent.

Le fantasme ou la paranoïa peuvent alors se développer et aller jusqu’à la création mentale d’une réalité parallèle plus acceptable, déconnectée de l’environnement direct et des sensations physiques tangibles. Selon une étude publiée en 2014 par Daniel Freeman du département de psychiatrie de l’Université d’Oxford, la consommation de THC entraînerait des pensées paranoïaques, mais aussi anxiété, inquiétude, humeur dépressive, pensées négatives sur soi.

Cette dualité plus ou moins exacerbée est vécue comme une tension à contenir par le système nerveux, qui va devoir travailler pour maintenir ensemble les différentes parties qui se sont créées dans l’esprit de la personne concernée. Des réactions d’irritation et d’impatience quant à la réalité peuvent apparaître, et donner envie de consommer davantage pour régler le problème en arrivant à un état où plus rien n’a d’importance.

Remèdes yogiques & kriyas spécifiques

En plus de décrire précisément les effets des drogues sur le corps et le cerveau humain, la technologie yogique nous propose des remèdes adaptés pour réduire ces effets à long terme, nettoyer et régénérer l’organisme. En effet, des études ont démontré que le sang des consommateurs·ices de cannabis présente une concentration diminuée d’antioxydants et de nutriments.

Note : les remèdes proposés ici ne doivent pas arrêter ou venir interférer avec un traitement médical en cours. Ces outils yogiques sont complémentaires à la médecine allopathique, ils ne remplacent pas l’avis d’un·e médecin agréé·e.
De plus, l’efficacité d’un remède dépend de la constitution de la personne et de sa vitalité au moment où elle le prend. Soyez à l’écoute des signaux du corps si vous commencez une diète ou un régime particulier.

Voici quelques conseils yogiques pour rééquilibrer l’organisme :

– Consommer du jus frais de betteraves (riche en vitamine B, manganèse et potassium) avec du jus de pommes, mélangés à un peu d’eau. À boire lentement.
– Préparer une infusion de basilic et de fenouil, pour renforcer le système nerveux et réguler la température de l’organisme.
– Suivre une mono-diète de bananes : 3 bananes par repas, 3 fois par jour, pendant 3 jours.
– Avec chaque repas, manger une graine de cardamome crue riche en fer et en manganèse pour soutenir le métabolisme cellulaire et éliminer les restes de THC du cerveau.
– Le matin, consommer des amandes préalablement trempées (au minimum six) en enlevant la peau, pour régénérer les réserves d’Ojas.

Il est intéressant d’ajouter qu’un des usages bénéfiques qui peut être fait de la marijuana est la consommation de ses feuilles réduites en jus et mélangées avec du lait et des amandes. Cela peut soulager les douleurs liées aux problèmes digestifs.

Sur le plan des pratiques yogiques, vous trouverez ci-dessous un kriya et une méditation spécifique.

  • Kriya pour le champ magnétique et le centre du coeur : une série très complète issue du manuel de niveau 1 qui vient travailler fortement sur la circulation du liquide cérébro-spinal avec un usage régulier de la respiration du feu. Celle-ci vient nettoyer le sang de ses déchets et rétablir le flux de nutriments, d’oxygène et de fluides vitaux vers le cerveau. 45-60 min.

  • Maha Agni Pranayam : enseigné spécifiquement pour dégager le cerveau du brouillard créé par l’usage de cannabis, ce pranayam cible la base du crâne pour dissiper la tension évoquée plus haut dans l’article. 11-31 min.

Aller plus loin : la perspective ayurvédique

L’Ayurveda propose des éclairages nombreux et passionants sur l’impact de l’usage de cannabis sur les doshas (« humeurs » responsables des processus physiologiques et psychologiques) selon la constitution de l’individu.

Les textes ayurvédiques décrivent la marijuana utilisée comme médicament comme un « nectar », mais utilisée à des fins récréatives comme un « poison ». Et des recherches récentes montrent que la marijuana présente d’innombrables avantages médicinaux pour ceux qui souffrent de douleurs chroniques, qui suivent une chimiothérapie et d’autres traitements contre le cancer, entre autres utilisations.

Mais la consommation devient problématique lorsqu’elle accentue le tamas, qualité léthargique et lourde qui vient anesthésier les perceptions et peut dissimuler dépressions et angoisses. En créant un faux sentiment de sécurité et une vraie dépendance, le cannabis contribue à alourdir l’esprit en le plongeant dans un brouillard de plus en plus dense.

Lire l’article (en anglais) :

https://www.yogajournal.com/lifestyle/ayurvedic-perspective-on-mixing-marijuana-and-asana

Le portrait du mois #8

Crédit photo : Philipp Corsand Colas

Tous les mois, la FFKY met en lumière un·e pratiquant·e ou enseignant·e de Kundalini Yoga qui partage ses coups de cœur, ses découvertes, ses inspirations en lien avec la pratique. Voici la huitième édition.

Visages du Kundalini Yoga #8

Nathaly Coualy · Nam Prem Kaur

Entre le théâtre et le yoga, pourquoi choisir ? Métisse guadeloupéenne installée à Paris depuis 30 ans, Nathaly Coualy, Nam Prem Kaur de son nom spirituel, n’aime pas les étiquettes. Comédienne, auteure et metteure en scène, elle découvre le yoga kundalini après avoir longtemps pratiqué le Dahara, un art martial mêlant kung-fu, tai chi et qi gong. Formée en Espagne, elle enseigne aujourd’hui en cours semi-collectifs et particuliers, notamment auprès de managers, femmes d’affaires et chefs d’entreprise. « C’est une de mes missions d’accompagner ces êtres dans la gestion de la pression du temps et du stress auxquels ils doivent faire face ». 

Si vous étiez… un kriya ?

C’est difficile d’en choisir un ! Mais je dirais Résister à la pression du temps car j’adore la danse. Il travaille sur le haut du corps mais aussi sur le bassin et le système nerveux. C’est une méditation dansée, qui est aussi très tonique. J’adore l’idée que Yogi Bhajan ait invité les femmes à danser au moins trois minutes par jour, cela calme et recentre. Dans mes cours, j’enseigne le Kyoga dance, une danse intuitive pratiquée sur des musiques joyeuses et composée de postures de yoga.

Si vous étiez… un exercice de pranayama ?

J’adore Purification des poumons dans le manuel Prana, Prani, Pranayam. On inspire sur 3 temps, on bloque sur 7, on expire sur 3 et on bloque sur 7, puis on termine par 3 minutes de respiration de feu, la cage thoracique bien ouverte. En cette période plus que jamais, c’est crucial de renforcer le système immunitaire.
> Voir le manuel


Une méditation ?

Le kirtan kriya, incontournable ! Pour les artistes, il est très intéressant car il travaille sur la mémoire. C’est une méditation extraordinaire, elle nous relie au cycle infini de la création à travers la vibration du son. Cela paraît très simple mais il y a une grande dimension derrière, et cela demande du temps pour en saisir toutes les subtilités. 

Un mantra ?

Wahe Guru. J’aime sa simplicité puissante. C’est un mantra joyeux, lumineux, à la fois humble et profond, qui exprime la gratitude. C’est une belle façon d’honorer et de remercier. 


Une musique pour pratiquer ?

Plutôt deux ! Boom Boom Shankara de Mantra Tribe pour se mettre en joie, élever l’énergie, danser, oublier, se connecter et ressentir un brin de musique traditionnelle indienne avec des instruments comme l’harmonium, le didjeridoo… Et aussi Bach Wahe Guru (Prelude in C Minor) sur l’album Tantric Bach de Liv, Let Liv et Dev Suroop Kaur. Superbe ! Wahe Guru version Bach, il fallait y penser ! De quoi méditer, se relaxer, être dans l’écoute, c’est magnifique. 

Une tenue pour enseigner ?

Ample et simple. Je porte le turban, blanc ou de couleur selon mon inspiration.

Un endroit pour pratiquer ?

La Coulée à Saint-François en Guadeloupe, au petit matin quand le soleil se lève sur la plage.

Une recette ayurvédique ?

Un massage à l’huile de sésame et à l’aloe vera.

Une personnalité inspirante ?

Les écrits de Krishnamurti me guident depuis l’adolescence. Je suis aussi très inspirée par la pensée d’Eckart Tolle. Il a connu l’éveil après avoir traversé une période de dépression profonde, il est allé au fond du gouffre pour finalement lâcher prise.

Une citation ?

« Tu n’y verras clair qu’en regardant en toi. Qui regarde l’extérieur rêve, qui regarde en lui-même s’éveille ». Ces mots de Carl Gustav Jung parlent à mon âme. Cela fait partie de ma mission ici, regarder en moi, c’est ce qui m’a permis de survivre. 

nampremkyoga.com

Propos recueillis par Céline Daya Joti

Kriya pour supporter la pression du temps

Lorsque la vie devient difficile, vous pouvez vous retrouver complètement effondré·e et submergé·e. Ou bien, vous pouvez relever le défi avec des solutions calmes et créatives. Ce kriya de Kundalini Yoga est conçu pour renforcer le système nerveux afin que vous puissiez gérer la pression et le stress de la vie de cette façon : calmement et de façon créative. Il s’agit d’une séance d’entraînement dynamique qui vous permet de vous sentir détendu·e et renouvelé·e.

C’est un kriya puissant et énergique pour une mise au point complète du système nerveux. Si les nerfs ne sont pas bien réglés, vous ne pourrez pas supporter la pression du temps. Ce kriya fonctionne également sur deux problèmes communs aux femmes : le blocage du bassin et des épaules.

Les musiques « Punjabi Drum » ou « Bangra Rhythm » fonctionnent bien pour l’accompagnement musical lorsque vous secouez dans les exercices 1 et 2 – cela sera particulièrement efficace pour ceux·elles qui ont tendance à rester immobiles la journée et qui mènent une vie sédentaire. Vous pouvez réduire les temps des postures et déjà bénéficier des effets du kriya, ou, si vous êtes déjà en bonne forme, aller jusqu’au bout.

Que vous soyez un·e étudiant· débutant·e en yoga ou que vous pratiquiez depuis des années, que vous soyez jeune ou vieux, en bonne forme physique ou loin de l’être, harmonisez-vous avec Ong Namo Guru Dev Namo et utilisez votre sensibilité pour savoir quand vous pousser et quand y aller doucement. Amusez-vous avec ce kriya.

Instructions

1/ Asseyez-vous en posture facile, levez les bras en l’air avec les coudes pliés et commencez à secouer tout le corps. Il doit s’agir d’un massage du corps par l’intérieur. Chaque muscle et chaque fibre doivent être secoués. Les bras, le corps et la tête doivent bouger. Créez votre propre rythme et votre propre style. Générez de la chaleur. Continuez pendant 7 à 15 minutes.

Cela libérera les toxines de vos muscles. Devenez sauvage. Secouez comme un tremblement de terre. Il faudrait des heures de massage pour arriver à ce point. Les joues devraient devenir rouges. Vous devez arriver au bout de la fatigue.

2/ Venez en posture debout. Secouez les hanches d’un côté à l’autre en fléchissant les genoux en alternance. Les pieds peuvent soit rester au sol et les mains peuvent pendre librement, soit tordre vigoureusement les hanches et sauter en l’air tout en pompant les bras. Continuez pendant 4 à 8 minutes.

Faites de cette danse une danse énergique. Les muscles de vos cuisses doivent transpirer. Cela vous permettra de vous débarrasser des toxines, de la graisse et des dépôts de tissu. Cela fera sortir la vieille colère de votre corps.

3/ En posture facile, étendez les bras bien droits au-dessus de la tête, paumes jointes, bras contre les oreilles. Faites pivoter tout le corps à gauche puis à droite. Continuez pendant 2 à 4 minutes.

C’est un mouvement triangulaire. S’il est exécuté puissamment, il libère les épaules.

4/ À quatre pattes, soulevez la jambe gauche et tendez-la derrière vous. Touchez le front au sol et remontez, comme des pompes. Répétez 26 à 52 fois. Répétez avec la jambe droite 26 à 52 fois.

5/ Montez sur vos genoux et venez en position du chameau, en posant les mains sur les talons. Puis revenez sur les genoux. 22 – 55 fois.

6/ Allongez-vous à plat sur le dos. Soulevez les genoux jusqu’à la poitrine et placez les mains sous les fesses. Vous pouvez soulever légèrement les hanches avec les mains, afin de ramener les genoux sur la poitrine. Étendez les jambes droit devant vous. Puis relevez les jambes jusqu’à 90 degrés. Ramenez enfin les genoux vers la poitrine. Continuez 54 – 108 fois.

Ce mouvement donne de la puissance à votre prana pour qu’il soit contrôlé par la volonté. C’est le mouvement du Pavanmuktasana, où le prana est contrôlé par la volonté.

7/ Allongez-vous sur le dos, mettez les deux mains sur le centre du cœur et détendez-vous. Inspirez en vous asseyant de façon dynamique pour ramener le front aux genoux, puis détendez-vous à nouveau sur le dos.
13 – 26 fois.

8/ Posture du cadavre. Allongez-vous à plat sur le dos pour une relaxation profonde. Si un gong est disponible, faites-en une méditation au gong. Continuez pendant 4 à 8 minutes.

Vous vous sentirez comme en apesanteur et vous allez apprécier.
Détendez-vous.

Source: 3HO. Ce kriya est la propriété de YB Teachings, LLC.

Cerveau & Marijuana : Maha Agni Pranayam

Posture : Assis·e en pose facile ou en posture du lotus, appliquez la fermeture du cou, jalandhar bhand

Placez les paumes des mains en prière devant la poitrine, à hauteur du cœur. Inspirez complètement puis, poumons pleins, pivotez vivement la tête vers l’épaule droite, puis vers l’épaule gauche, en passant par la poitrine. Finissez le mouvement tête droite en rentrant le menton (fermeture du cou) tout en regardant devant vous. Concentrez-vous maintenant sur le point du troisième œil et projetez le mantra en silence à un rythme régulier. Expirez complètement, inspirez et pivotez immédiatement la tête à nouveau à droite puis à gauche. Continuez ainsi.
Le mouvement de la tête doit être rapide et pour créer une tension à la base du crâne.

Mantra :
Raa Raa Raa Raa
Maa Maa Maa Maa
Raa Raa Raa Raa
Maa Maa Maa Maa
Saa Taa Naa Maa

Temps : Continuez pendant 11 minutes. Vous pouvez continuer jusqu’à 31 min en position assise avec de la pratique.

Commentaires : Le terme « pothead » (utilisé en anglais pour désigner un·e adepte du cannabis) provient d’un état d’esprit propre à ceux·elles qui consomment de la marijuana. On dit que cet état d’esprit est causé par le blocage du liquide céphalo-rachidien et des méridiens d’acupression à la base du cou. La méditation ci-dessus permet d’éliminer ce blocage de la nuque. Elle peut également aider vos désirs à s’aligner sur ce que vous accomplissez concrètement dans l’action.

Remarque : Le quatrième et le onzième jour du cycle lunaire, une pression spéciale est exercée sur le système endocrinien pour qu’il se nettoie. Vous pouvez donc trouver particulièrement efficace de pratiquer cette méditation pendant une heure entière lors de l’un ou l’autre de ces jours spéciaux.

Le portrait du mois #7

Tous les mois, la FFKY met en lumière un·e pratiquant· ou enseignant·e de Kundalini Yoga qui partage ses coups de cœur, ses découvertes, ses inspirations en lien avec la pratique. Voici la septième édition.

Visages du Kundalini Yoga #7

Anaïs Sangeet Kirpal

« J’ai découvert le kundalini par hasard, en me rendant à un cours avec une amie. Dès ce moment, j’ai eu l’intuition que ces enseignements allaient changer ma vie ». Et ce fut le cas. Attachée de presse puis agent immobilier, Anaïs Sangeet Kirpal commence une pratique intensive sur le tapis. C’est au Festival européen qu’elle décide de se former en suivant le teacher training de Gurujagat Kaur à Château Anand. Aujourd’hui enseignante dans plusieurs studios parisiens, elle vient de lancer Innersound, une société proposant retraites, workshops et évènements autour du bien-être, de l’écologie et de la cause animale. Yogini glamour et connectée, Anaïs assure en seva le community management du compte Instagram de la FFKY.

Si vous étiez un kriya ?

Release your pain of past relationships, dans le manuel Divine Relationships de Nam Kaur et Siri Atma Singh Khalsa. J’aime les postures pour ouvrir le cœur et nettoyer l’aura. Et il se termine par l’un de mes mantras préférés.
> Voir le kriya

Une méditation ?

Celle que je fais en ce moment, un shabad en lien avec l’amour. En ces temps de Covid, la réponse à tout, c’est la vibration de l’amour ! Je chante en plaçant le mudra du lotus au centre du coeur. J’imagine des feuilles de lotus traverser ma cage thoracique et descendre dans une cascade dorée jusqu’au nombril pour former un lac scintillant qui emplit mon être de lumière.

Un chakra ?

Le 6e chakra, l’intuition. Lors du tantra blanc, j’ai vécu des expériences très fortes de visualisation, des images non perceptibles par les sens qui se sont révélées prémonitoires. Mais à ce stade de mon chemin de yogi, je ne fais pas encore la différence entre ce qui relève de l’intuition et de la projection du mental.

Un mantra ?

« You can restart your day at any time ». C’est mon mantra personnel. Parfois on a juste besoin de se rappeler qu’il suffit de respirer pour vivre l’expérience pleinement, cela peut totalement changer la « couleur » de la journée. J’aime aussi « I am bountiful, blissful, beautiful ». Ne jamais oublier qui l’on est et d’où l’on vient. C’est grâce au kundalini que j’ai accepté mon métissage, et ce malgré le fait qu’il y ait encore trop peu de personnes de couleurs dans la communauté yogique française.

Une tenue pour pratiquer ?

La djellaba. Je porte celle offerte par l’une de mes élèves et je viens de passer une grosse commande à une amie au Maroc.

Un lieu pour pratiquer ?

Eremito, un hôtel écologique en Ombrie où j’organise mes retraites. C’est un ancien monastère grégorien, niché dans un parc de 18 000 hectares inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Les repas sont pris en silence, le Wifi ne passe pas… Les paysages sont magnifiques, on entend les animaux de la forêt. Tout est pensé dans le moindre détails. J’adore aussi le Festival européen : 3500 yogis qui vibrent ensemble le Naad, cela plonge dans des états de conscience élevés. Je ne suis pas sikh mais la nuit dans la gurdwara est une expérience unique.
> http://www.eremito.com/en

Une musique pour méditer ?

J’aime beaucoup Simrit, sa voix autant que sa personnalité. Je finis toujours mes cours par sa version du Long Time Sun. Elle est accessible et très humble. J’aime son univers, sa créativité.

Un grand sage ?

Je ne veux pas être un grand sage. Plus le temps passe, plus on se rend compte que l’ego prend le dessus chez certains. Je veux juste être grandement dans mon Sat Nam.

Un ouvrage inspirant ?

Femme qui court avec les loups. C’est une étude ethnologique sur la représentation de la femme sauvage dans les contes. Cette lecture a profondément changé ma perception de la féminité.
> Voir le livre

Sur les réseaux sociaux…

instagram.com/kundaliniana

instagram.com/innersound.wellness

Le portrait du mois #6

Tous les mois, la FFKY met en lumière un·e pratiquant· ou enseignant·e de Kundalini Yoga qui partage ses coups de cœur, ses découvertes, ses inspirations en lien avec la pratique. Voici la sixième édition en duo.

Visages du Kundalini Yoga #6

Tireth Nam Kaur & Dev Janan Singh

« Nous nous sommes rencontrés sur le tapis de la sadhana ». Enseignants de kundalini et parents d’une petite Alma, Dorothée Le Dauphin, Tireth Nam Kaur et Bertrand Noirot, Dev Janan Singh, vivent et partagent les enseignements du kundalini au quotidien.

Yogis lumineux, passionnés et authentiques, ils viennent d’ouvrir un espace dans le centre de Tours, La Fabrique des possibles proposant cours, bains de gongs, stages et ateliers. « Il existait peu de lieux dédiés au kundalini dans la région, c’est un grand bonheur de faire découvrir cette pratique ». Rencontre inspirante avec ces deux fl(âm)mes jumelles. 
la-fabrique-des-possibles.fr

Si vous étiez….

Un kriya ?

Tireth Nam Kaur : Poumons neufs et circulation. Tout le monde le déteste mais moi je l’adore ! Après ma grossesse et mon allaitement, il m’a apporté énormément de prana. 

Dev Janan Singh : Le champ magnétique et le centre du cœur. Formidable pour stimuler la coordination et le système nerveux. C’est chaque fois une belle aventure, j’y reviens très régulièrement.

TNK : Ce kriya, c’est « la petite robe noire » de Bertrand (rires) !

Une méditation ?

TNK : Indra Nittri avec le Siri mantra Ek Ong Kar Sat Guru Prasad. Je l’ai découverte lors de mon premier cours de kundalini, c’est une méditation très puissante pour la connaissance et l’ouverture du troisième œil.

DJS : La méditation pour la projection et la protection du cœur avec le Mangala Charan qui entoure le champ électromagnétique d’un halo de lumière.

Un mantra ?

TNK : So Purkh, pour rendre divin l’être aimé. C’est celui qui m’a montré la puissance du shabad. Il a une saveur particulière car je l’ai découvert au Temple d’Or d’Amritsar. Il m’a profondément marqué, je l’écoutais la nuit durant mon sommeil… J’aime aussi beaucoup le mantra Ajai Alai, il m’est très cher. Je l’ai beaucoup chanté à notre fille quand elle est née, cela lui a donné une grande force.

DJS : Sat Narayan. Il nous connecte à l’infini et nous relie au flux divin de la vie. J’aime particulièrement la version de Tera Naam enregistrée à Château Anand.

Un endroit pour pratiquer ?

TNK : Nous avons en endroit commun : la vallée de la Clarée près de Briançon, dans les Alpes du Sud.

DJS : J’y ai emmené Dorothée quand nous nous sommes rencontrés. C’est endroit magique et retiré du monde, c’est l’une des rares vallées de France encore complètement protégée.

Un instrument de musique ?

TNK : La tanpura, c’est la base de la musique indienne, j’aime son bourdonnement harmonique apaisant et méditatif. 

DJS : Je joue beaucoup d’instruments mais le seul que je ne connais pas, c’est le violoncelle. Un instrument incroyable, le son de l’âme humaine.

Un aliment ayurvédique…

TNK : Le lait d’or, il est détox et très doux, Je prépare la pâte avec beaucoup de curcuma pour ses vertus anti inflammatoires. Idéal pendant les règles et le soir pour accompagner le processus de détoxination.

DJS : Le kitcheree. Je ne m’en lasse pas. Je varie la recette avec des préparations d’épices fraîches et beaucoup de ghee. J’ai fait une cure de 70 jours pendant le confinement. Une expérience incroyable qui m’a reconnecté à l’essentiel.

Un chakra ?

TNK : Vishudi, je passe mon temps à le réguler ! Pendant des années, j’ai eu beaucoup de mal à m’exprimer. La rencontre avec Bertrand a été décisive, grâce à lui j’ai pu enfin me débarrasser de mes scories, être à l’aise avec le chant et sortir ma voix. 

DJS : Je suis plus attiré par Ajna, c’est le but de notre travail de yogi, arriver à élever cette énergie kundalini à un niveau supérieur. Il apporte l’intuition et nous relie au divin.

Un grand sage ?

TNK : Ma référence, c’est Amma. Je suis restée longtemps dans son ashram en Inde pour pratiquer le darshan. Elle m’a donné mon mantra.

DJS : Le philosophe et historien Mircea Eliade. Son livre Traité d’histoire des religions est incroyable. Il balaie toutes les connaissances sur les religions sans aucun tabou.

Une citation inspirante ?

TNK : Encore Amma : « La compassion c’est de ne prendre que ce dont on a besoin et de donner tout le reste ». Offrir du temps, une écoute, ne pas être avare de ce que l’on possède.

DJS : Cette citation du poète allemand Novalis : « Le chemin mystérieux va vers l’intérieur. C’est en nous, sinon nulle part qu’est l’éternité avec ses mondes, le passé et l’avenir ».

Donner des cours de yoga à l’heure du COVID-19

La rentrée des cours de yoga s’est faite dans des conditions inhabituelles dues aux mesures sanitaires pour éviter la propagation du virus. Certain·e·s d’entre vous nous ont demandé des protocoles sanitaires officiels signés par la FFKY pour l’utilisation de salles municipales notamment.

Comme la situation évolue très vite et que la dureté des mesures dépend des municipalités, de la couleur de la région ou département en question (rouge ou non), difficile d’établir des règles strictes valables pour tout le monde.

Nous vous présentons ici un ensemble de conseils recueillis par l’expérience de nos adhérent·e·s et enseignant·e·s.

  • Limiter le nombre d’élèves par cours pour maintenir la distanciation sociale au maximum.
  • Tenir à jour une liste des présents (garder les listes « sous le coude ») pour les cas où un COVID-19 serait déclaré.
  • Placer les tapis au sol avant l’arrivée des élèves pour une bonne gestion de l’espace.
  • Demander aux participants de rejoindre leur tapis avec le masque. Une fois sur le tapis, ils peuvent l’enlever mais doivent le remettre lorsqu’ils quittent le tapis.
  • Veiller à ne pas ajuster manuellement les élèves, essayer autant que possible de les corriger à la voix. 
    Veiller à ce que les élèves ne déposent pas leur masque sur le sol ou sur leur tapis pendant le cours. Prévoir une poche ou une pochette pour ranger leur masque pendant le cours.
  • Demander aux élèves de nettoyer leur tapis et leurs briques après chaque cours. Prévoyez quelques minutes à la fin du cours pour le faire.

Si vous avez d’autres recommendations et conseils, faites-nous en part en commentaires de ce post ou via contact@ffky.fr.